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Mon aventure CO2 - On se réjouit du RER…


Le 9 mai dernier débutait mon « aventure CO2 ». Le but de cette aventure ? Evaluer si les déplacements indispensables à ma campagne électorale des Fédérales de cet automne seront compatibles avec mon engagement écologique. 


Pour mémoire, une personne en Suisse émet un peu moins de 2 tonnes de CO2 annuellement pour ses déplacements, dont 67 % sont, en moyenne, liés aux voitures de tourisme. Alors, prê-t-es pour un premier bilan ? C’est parti !  


Durant les mois de mai et juin, les déplacements en lien avec ma campagne pour le Conseil des États, se font principalement le week-end. L’agenda se charge rapidement et certains week-end ressemblent déjà à un semi-marathon alors que l’échéance électorale est encore loin. En temps normal, ayant fait le choix de me déplacer en train, chacun de mes trajets me coûte environ un kilogramme de CO2.


Mais quand l’agenda s’avère exigeant, cela s’anime un peu. Pour me déplacer je peux soit réaliser le trajet avec l’un-e de mes camarades en voiture ou alors renoncer à un évènement. Jusqu’à maintenant, j’ai fait le choix d’accepter les propositions de co-voiturage. Cela me permet de limiter mon temps de parcours tout en m’accordant quelques heures de plus en famille. Évidemment, il faut s’y attendre : en voiture, - et même en co-voiturage -, les kilogrammes de CO2s’additionnent rapidement.


C’est pourquoi je privilégie autant que possible le train. Mais, les temps de déplacement peuvent être pas mal allongés quand les trajets impliquent des changements de train et que les correspondances ne s’avèrent pas des plus aisées : lorsque l’on veut se rendre de La Chaux-de-Fonds au Val-de-Travers par exemple. Ah ! Si seulement la ligne Berne-La Chaux-de-Fonds était mieux considérée !


Tenez, le 6 juillet, par exemple, alors que je me rendais au Locle, des problèmes techniques ont stoppé net notre trajet. Train supprimé, puis la traditionnelle valse entre BLS et CFF : qui est responsable ? Aucune des sociétés ne veut assumer. Au final, plusieurs dizaines de minutes de retard, un bus de remplacement de Neuchâtel à Chambrelien et un mécanicien dépêché sur place en urgence (et en taxi !) pour piloter le train en rade, alors que les problèmes étaient connus depuis la veille. Vous avez dit loufoque ? Un heureux caractère pourrait le prendre ainsi. Personnellement, je constate non seulement les conséquences pour les passagers et passagères, mais je le vis également sur la liaison Neuchâtel-Berne.

Des « couacs » régulièrement dénoncé lors des sessions de Grand Conseil.


Et, évidemment, je ne manquerai pas de le faire au Conseil des États après mon élection.

Durant mes trajets et… les attentes, j’ai tout loisir de me réjouir que le RER neuchâtelois ait été accepté par les Chambres fédérales en juin. Nous le savons : ce projet améliorera grandement la mobilité durable et la vie quotidienne de nombreux pendulaires neuchâtelois-e-s. Mais alors que tout le monde aujourd’hui bombe le torse, à commencer par Laurent Favre, le Conseiller d’Etat en charge du dossier -, je ne peux m’empêcher de revenir sur l’historique de ce projet.


Souvenez-vous : nous étions loin de l’autocongratulation quand, en septembre 2014- deux ans après le refus par le peuple du projet TransRun – et peu de temps après la piteuse démission d’un certain Yvan Perrin, nous apprenions que le projet de RER n’avait pas avancé d’un iota.


Il a alors fallu plancher sur un nouveau projet. Le Conseil d’État a d’ailleurs proposé une solution pour anticiper le financement si les Chambres devaient accepter notre projet de RER en 2015. Mais le nouveau Conseiller d’État en charge ne semblait pas être le plus acquis au projet. Reste qu’après le travail de la commission qui a, notamment permis au peuple de donner son avis, le projet a pris son essor. Quant à l’indispensable travail de lobby, il aura fallu plusieurs interventions au Grand Conseil pour que le Conseil d’État annonce prendre les choses en mains ! Alors oui, le Conseil d’État peut se réjouir de cette victoire importante, mais une victoire qui est aussi celle des choix du Grand Conseil !


Petite parenthèse : tout ceci avait lieu bien avant que le PLR n’inscrive les questions environnementales dans son ADN...


En conclusion, OUI quand je vois comment notre société peut évoluer, je suis fière, en tant que députée socialiste, d’y contribuer. Et je suis plus que prête à porter haut la voix des habitant-e-s de ce canton afin de leur garantir une qualité de vie à la hauteur de leurs exigences. De NOS exigences.



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