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Il se passe quoi sous la coupole ? - acte 3 -

Une nouvelle session. 5ème session de cette première législature en tant que Conseillère nationale.

 

Les points forts de la session d'hiver

 

La session a été rythmée par les débats budgétaires. Un exercice souvent frustrant quand on est dans la minorité et qu'on doit faire face au cynisme de décisions telles que l'augmentation du budget de l'armée alors que celui de la coopération internationale est revu à la baisse.


L'ordre du jour de la session ne traitait pas d'objets de la commission des affaires juridiques dont je suis rapporteure. J'ai toutefois pris la parole pour l'objet en lien avec le rapport sur la ratification de la Convention 191 de l'OIT.


  • Rapport Ratification de la convention 191 de l'Organisation internationale du travail (OIT)


En dépit du fait que la ratification soit purement formelle, le rapport a toutefois été renvoyé au Conseil fédéral (débat au Conseil national).





La session a aussi été l'occasion d'une séance sous la coupole avec Emma Gossin, mon assistante parlementaire, avec qui je travaille depuis cet été, pour finaliser plusieurs interventions.





 

Objets déposés


Durant la session d'hiver, j'ai déposé une question à l'heure des questions sur la médiation OIT sur les licenciements abusifs, une interpellation sur le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, un postulat pour une meilleure prise en considération des violences psychologiques dans les couples et une motion en lien avec la Traite des êtres humains.






 

De la rue au Parlement. Du Parlement à la rue.


Avant la session, j'ai participé à la manifestation nationale marquant le lancement des 16 jours contre les violences basées sur le genre. J'ai également participé, sur la Place fédérale, à l'action des employé-e-s de Stahl Gerlafingen.


Le 12 décembre, je me suis rendue au Tribunal fédéral à Lausanne pour assister, en tant que recourante, au rendu de la décision sur les recours pour annuler la votation sur AVS21. J'ai bien sûr été déçue du peu de poids accordé par le TF à l'impact sur le vote de l'erreur de calcul de l'OFAS. La lutte continue pour améliorer les rentes des femmes à la retraite.

Une autre décision de justice était attendue en ce mois de décembre. Le procès dans l'affaire des viols de Mazan, découlant à plusieurs condamnations, aura permis une prise de conscience salutaire de la nécessité d'agir contre les violences faites aux femmes. Là aussi, la lutte continue !







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