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Resolution Femmes* socialistes - Intervention AD

Chères et chers camarades,


Les 50 ans de suffrage des femmes sont pour les femmes socialistes l’occasion de rendre hommage à toutes les femmes de notre parti, toutes les femmes des mouvements de gauche qui se sont engagés pour un droit de participation à la démocratie. Des pionnières, des combattantes qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire entendre véritablement leur voix, notre voix, nos voix.


Nos voix, car lorsque l’on parle de féminisme, nous ne pouvons faire que le constat que les voix sont multiples, tout comme nos combats contre les discriminations le sont également. Nous le savons, une réelle politique féministe n’est pas encore atteinte en Suisse. Un féminisme qui s’engage pour toutes et tous contre toutes les discriminations


Il y a plus de trois ans, notre Assemblée, acceptait à la quasi-unanimité notre manifeste pour un socialiste pleinement féministe. Aujourd’hui par la résolution qui vous est soumise, il vous est demandé de confirmer ces engagements, nos engagements. Il est ainsi, au vu de l’agenda politique actuel très dense, de nous positionner clairement pour une politique féministe.


Il s’agit tout d’abord de nous engager pour une révision du code pénal. La proposition portant révision du droit pénal en matière sexuelle issue des discussions de la commission de Conseil des États n’est pas satisfaisante et insuffisante. Nous voulons ainsi que le PS s’engage sur le principe « seul un oui est un oui ».


Deuxièmement, notre combat pour la garde d’enfant ne doit pas s’affaiblir. La crise COVID nous rappelé l’importance systémique de ce travail. De plus, la garde d’enfants doit être accessible à toute et tous.


Troisièmement, nos revendications dans le domaine de la retraite. La projet AVS21, ne doit pas se faire sur le dos des femmes, mais améliorer la situation de celles-ci.


Et finalement, aux vues des convergences de plus en plus présentes, la réduction du temps de travail s’impose de plus en plus dans l’agenda politique. Que cela soit en raison de la digitalisation, de la nécessité de réduire de notre emprunte climatique, pour soutenir une réelle politique de conciliation, ou encore dans une volonté de réduire le stress au travail, nous demandons au PSS de s’engager activement sur ce thème.


En 2021, la lutte continue !






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