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Le Conseil d’État oublie-t-il ses engagements ?

Il y a beaucoup d’éléments qui figurent déjà dans le développement de l’interpellation, mais ce qui préoccupe le groupe socialiste, c’est la manière de faire.


Quel est le dialogue avec les partenaires, les écoles, les industriels ? Pourquoi une telle annonce a été faite dans la précipitation. Car c’est le sentiment qui ressort de la part des personnes qui ont été invitées à cette séance d’information lors de laquelle il a été annoncé la suppression des filières.


Pour le groupe socialiste, nous ne sommes pas opposés à une dualisation, mais nous sommes d’avis qu’un tel changement doit se construire avec les partenaires, sans précipitation et de manière surtout concertée. Nous aimerions savoir combien de places d’apprentissage seront ouvertes, parce que finalement, fermer des filières, il faut pouvoir trouver une alternative. La réponse du « On verra », apportée par le chef de service à la question de savoir s’il y a assez d’entreprises pour assumer ce changement dans l’article d’Arcinfo de ce matin, nous laisse perplexe. De plus, nous ne sommes pas convaincus que prendre un pari dans le domaine de la formation soit la meilleure prise de risque pour faire des économies.


Est-ce qu’une étude a été faite ? Si oui, est-ce que le Conseil d’État va la mettre à disposition du Grand Conseil ? Quels sont les acteurs économiques qui ont été consultés ? Nous aimerions que ces questions puissent trouver réponse.


Nous nous inquiétons également, car aujourd’hui beaucoup de chantiers sont ouverts au niveau de la formation professionnelle : un pôle technique en construction – CIFOM-CPLN –, un centre de formation professionnelle annoncé pour 2022, des suppressions de filières techniques. Ces réformes sont-elles toutes bien coordonnées ?


Troisième inquiétude, c’est par rapport aux élèves qui sortent en majorité du niveau 1. Le rapport « CFC en poche, et ensuite ? », qui répondait à une motion socialiste, indiquait que l’âge moyen des formations duales se situe à plus de vingt ans. Les élèves peu scolaires se verront donc confrontés à une grande concurrence : élèves plus âgés, élèves de niveau 2, élèves de voie Maturité. Comment le Conseil d’État évalue-t-il cette situation ? Puis, pour conclure, de manière générale, le groupe socialiste aimerait plus de transparence quant à cette décision et que le Conseil d’État nous apporte des réponses aux questions qui nous préoccupent.


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