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Fin de la LAE 2, quelles suites dans le domaine de l’accueil extrafamilial? - Intervention GC

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs,


Le 24 janvier dernier, le Conseil d’État communiquait les résultats d’une étude mandatée par la ville de Neuchâtel et le canton. Cette étude, réalisée par l’Université de Neuchâtel confirme les effets positifs que le parti socialiste martèle depuis de nombreuses années du développement des places d’accueil extrafamilial (pré- et parascolaire). En effet, ce développement a des conséquences sur les activités professionnelles des femmes et ainsi sur leurs revenus de carrière, sur les revenus des ménages, et par conséquent les collectivités publiques neuchâteloises en profitent par le biais des revenus fiscaux.


C’est avec cette idée de développement que la LAE a vu le jour. Une participation de l’économie, de l’état par les communes et le canton et une contribution des parents selon leur revenu permettent le financement de l’accueil de l’enfance. Un système qui a fait ses preuves et qui démontre que si l’offre augmente, la demande suit la même tendance. Un système qui est en quelque sorte rapidement victime de son succès. Un succès pour lequel, les communes n’arrivent pas toujours faire face.


Au vu l’évolution de l’accueil de l’enfance dans notre canton, les taux de couverture ne sont plus adaptés à la demande des familles du canton. Même si la situation s’est améliorée, elle n’est toutefois pas encore satisfaisante. C’est dans ce sens-là que nous avions interpellé le Conseil d’État à la rentrée 2019. Lors le Conseil d’État s’était engagé à revenir avec une modification de la LAE. Nous sommes en 2022, et nous ne voyons toujours rien venir à ce propos. Nous nous préoccupons beaucoup que ce dossier n’avance pas comme annoncé en 2019 et que la discussion n’ait pas encore débuté car des telles modifications doivent se faire avec les différent-e-s actrices et acteurs du domaine.


De plus, nos préoccupations n’ont pas faibli à la lecture de la lettre ouverte de l’ANDIPP. A sa lecture, nous ne pouvons que remarquer que le dialogue ne semble pas au beau fixe. Nous estimons que le dialogue avec de telles entités, tout comme de bonnes conditions de travail dans le domaine de l’accueil extra-familial sont primordiales pour garantir un accueil de qualité des enfants.


Sur la base de ces considérations et observations, nous nous réjouissons d’entendre les réponses du Conseil d’État aux questions figurant dans le texte de l’interpellation et sur la suite de développement que veut donner le Conseil d’État à l’accueil extra-familial.


Nous sommes convaincus que l’accueil extra-familial est une pièce importante pour atteindre l’égalité et qu’il est ainsi primordial d’avoir une politique active dans ce domaine.





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