Chères et chers camarades,
Il n'est plus à démontrer que le réchauffement climatique est bel et bien une réalité et que nous devons sans tarder prendre des mesures, de réelles mesures.
En effet, si les signaux sont clairs indiquant une accélération du dérèglement climatique, les actions pour y faire face sont au point mort ou presque.
Quand bien même les bonnes volontés ne manquent pas, lorsqu’il s’agit d’être efficace, l’urgence peut attendre, et avec la planète.
Des canicules en augmentation, des intempéries multipliées, des maladies se propageant plus rapidement, voilà des signes qui ne trompent pas quant à l’impact des changements ayant lieu dans notre environnement. Des évènements bien souvent difficiles à prédire, mais surtout impossibles à contenir et que nous ne pouvons que subir.
Avec des conséquences innombrables. Des mouvements migratoires accrus, fragilisant souvent les femmes des pays touchés, une mortalité grandissante en période de canicule, et des dégâts matériels aux coûts croissants.
Face à tout cela, le parti socialiste ne peut rester inactif, le PS doit contribuer à la mise en œuvre de solutions, des solutions qui tiennent compte de l'impact sur l'humain et qui surtout s’inscrivent dans le respect des valeurs que nous défendons.
En ce sens, nous ne pouvons qu’adhérer au papier de position et à sa critique de la politique de la Confédération. Cette politique est clairement inefficace dans plusieurs domaines. Les enjeux sont tels pour la population qu'il n'y a plus de temps à perdre. Nous devons dès maintenant réduire nos émissions de CO2 à l'échelle de la Suisse. Et des solutions doivent être apportées dans tous les domaines.
Sur le volet de la finance du papier de position, nous n'avons pas de remarques particulières. Tout est dit.
Sur le deuxième volet du papier qui nous est soumis, nous nous montrons un peu plus critiques. Il est évident que la mobilité individuelle actuelle est fortement émettrice de CO2 et que trop peu de mesures efficaces sont prises.
Toutefois la réponse apportée nous laisse un peu perplexes. C'est pour ces raisons que nous avons déposé une série d'amendements.
Toutefois, d'un point de vue plus général, ce papier souffre cruellement du manque d’un volet traitant des conséquences sociales du changements .
Quel est l'impact des changements climatiques sur les gens, que cela soit à l'échelle de la Suisse ou à l'étranger ? Quelles sont les mesures d'adaptation que voulons nous soutenir ?
Un des principes cardinaux du développement durable est la solidarité et, dans ce sens, pour nous socialistes, il est important de soutenir l'étatisation de la sortie de l'ère carbone. Ne laissons pas croire que la politique climatique est une question individuelle et que les réponses à apporter sont du même registre.
Pour toutes ce raisons, les femmes* socialistes acceptent l’entrée en matière, mais nous n'hésiterons pas à revenir prochainement avec des propositions qui permettrons un réel débat sur dernières considérations.