Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Le 22 juin dernier, presque 2 ans jour pour jour après les inondations du Val-de-Ruz à Dombresson, c’est la paisible commune de Cressier qui se voit devenir le lieu de déchainement des éléments. En effet, le ruisseau Ruhaut, est devenu en très peu de temps un torrent boueux dévastateur.
Un torrent qui emporta lors de son passage matériel, débris et même plusieurs tronçons de route. Un torrent qui s’invita dans un grand nombre de demeures du centre du village et qui détruisit l’intérieur d’un grand nombre d’habitantes et d’habitants du village.
Rapidement le 23 juin, les photos de désolation étaient relayées dans les différents médias de notre région et de notre pays qui démontraient l’importance de la catastrophe qui venait de se produire. Nous étions toutes et tous choqués.
Nous saluons le fait que le Conseil d’État ait été rapidement en soutien pour la commune de Cressier, qu’il ait sollicité l’aide nécessaire et effectué les demandes de crédit à la commission des finances. Une aide qui permit de nettoyer et déblayer les différents débris encore présents après le passage du torrent dans un premier temps et ensuite la reconstruction de certains ouvrages tels que les routes emportées.
Au vu de la situation d’urgence, le groupe socialiste ne s’aventurera pas à des calculs d’épicier pour le crédit soumis aujourd’hui. Les montants sont nécessaires pour soutenir les différentes démarches entreprises.
Toutefois, cet évènement, bien qu’exceptionnel interpelle. En effet, plusieurs questions ont été posées dans ce sens au Conseil d’État lors des travaux en commission des finances. En effet, il est fortement regrettable qu’une telle zone se trouvant identifiée lors de l’élaboration de la carte des dangers naturels de notre canton n’ait pas été le lieu d’investigation ou de réaménagement.
Sur la base de ce constat, notre groupe s’est posé la question de savoir si le canton était suffisamment proactif dans ce domaine sachant que les communes n’ont pas toujours les moyens ou ressources pour faire face à ces problématiques et qu’en raison du réchauffement climatique, ces évènements dits exceptionnels auront tendance à être de plus en plus fréquents.
Même si le Conseil d’Etat s’est voulu rassurant, nous suivrons avec attention l’évolution de la gestion des dangers naturels de notre canton. Selon les communes des zones critiques prennent la problématique au sérieux, même si on peut faire le constat que pour certaines, il a fallu attendre les évènements du Val-de-Ruz voire Cressier. Des évènements malheureux qui agissent comme détonateur.
Avec le réchauffement climatique, il n’est plus question d’attendre pour entreprendre les mesures nécessaires. Ceci pour le bien-être de la population.
Dans l’immédiat, nous nous réjouissons d’entendre les réponses du Conseil d’Etat à l’interpellation 21.224.
Nous profitons de l’occasion pour remercier toutes les personnes qui ont œuvré pour face à cette catastrophe.
Je vous remercie
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