Active depuis plus de 10 ans au Grand Conseil neuchâtelois, j’ai travaillé sur des dossiers plus que variés. Comme cheffe de groupe (2013-2017), je me suis engagée dans de nombreux dossiers phares de la politique neuchâteloise, des dossiers importants, essentiels pour les habitant-e-s de notre canton. Et ce toujours en gardant à l’esprit les valeurs et les raisons qui me poussent à faire de la politique.
La solidarité en fait bien évidemment partie, une solidarité que l’on retrouve dans le fonctionnement d’un groupe parlementaire où chacune et chacun met à disposition du collectif son expérience et ses compétences propres. C’est ainsi que je me suis, en plus des thèmes transversaux, engagée pour mes thèmes de prédilection, des thèmes qui me tiennent à cœur. Des thèmes qui me présentent, présentent mon action politique au travers notamment des objets que j'ai déposés et défendus pour le groupe socialiste.
Petite déjà, j’étais attirée par les sciences, les sciences environnementales en particulier. Je me rappelle ainsi ma première visite d'une station d’épuration. C’était dans le cadre du passeport vacances organisé dans la ville où j'ai grandi, Delémont. J’avais 9 ans. Accompagnée de mes ami-e-s, nous découvrions le monde fascinant de l'eau, de la biologie et de la chimie. J'ai été séduite.
Mais c’est aussi à cette époque que j’ai pris conscience de la vulnérabilité de nos ressources, de l'importance des ressources naturelles et surtout de leur lien avec l'être humain. Quand je repense à ma grand-mère, à tous ces après-midis de congé passés avec elle, je comprends pourquoi cet univers, que ses défis à venir m'aient fasciné. En effet, ma grand-mère est sûrement la première personne que j'ai connue qui faisait du recyclage. Je la voyais collecter l'aluminium, le papier, le verre, mais aussi l'eau de pluie pour les nombreuses plantes et fleurs qui ornaient son jardin. Une femme verte en quelque sorte ? Peut-être, mais c'était surtout une femme qui connaissait la valeur des choses. Issue d'un milieu très modeste, venant d'un tout petit village du Jura, elle a toujours vécu avec cette conscience qu'il ne fallait consommer que ce dont on a besoin.
Cette conscience, mais aussi le bagage que je me suis constitué avec le temps m’ont décidée à m’investir, à commencer par mes études de géologie. Un choix qui conciliait gestion des ressources naturelles, chimie, et contact avec le terrain. Contact avec le terrain qui me rappelle encore aujourd’hui mes journées d'enfance à jouer dans des carrières et sur des tas de terre de chantier. C'est cette voie qui m'a conduit dans le canton de Neuchâtel où j'obtiendrai mon diplôme en Sciences de la Terre, option géologie de l'environnement à l’Université de Neuchâtel avant de poursuivre en Sciences de l'Environnement à l'EPFL.
C’est durant cette étape de ma formation que je me suis rendu compte de l’importance d’associer les scientifiques au débat politique et c’est cette prise de conscience qui m’a poussée à m’engager en politique.
Ma passion pour les sciences environnementales, mais aussi pour leur implication dans notre quotidien n’a pas faibli depuis. Mon expérience professionnelle dans la gestion et la correction de nos erreurs passées, gestion des déchets en tête, ma famille, ainsi que mon travail politique auprès du Parti socialiste pour ma commune, mon canton et demain mon pays alimentent et alimenteront encore longtemps la flamme de mon engagement.
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